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Philosophie de bas étages, psychologie de comptoir … ou simples regards sur le monde J’ai trouvé !!! Comme moi, je suis sûre que vous attendiez ça depuis des mois. Que vous trépigniez d’impatience à chaque nouvel article afin de découvrir si, enfin, j’avais trouvé l’homme de ma vie. Que vous reteniez votre souffle à chaque fois que vous en lisiez les premières lignes. Et que quelques larmes incontrôlables s’échappaient sur vos joues dès que vous découvriez les tribulations frustrantes de mon petit coeur … Mais aujourd’hui réjouissez-vous, souriez, sautez, dansez car … j’ai enfin rencontré l’homme de ma vie ! Celui avec qui je veux rire, pleurer. Celui que je veux découvrir chaque matin de mon existence en ouvrant les paupières. Celui dont les formes exquises me font frémir lorsqu’elles se dessinent dans l’ombre d’une chambre. Celui avec qui je veux partager les bonheurs et les tristesses, les joies et les obstacles qui apparaîtront dans ma destinée. Celui que je veux pour père de mes enfants à venir … Mais je ne lui ai pas encore parlé de tout ça, c’est trop tôt … Tout le monde l’appelle Michael parce que son vrai nom est imprononçable, même pour moi. Il a 37 ans, il en aura 38 le 2 Juin. Bon c’est vrai, cela fait tout de même 12 ans d’écart entre nous, ce qui n’est pas négligeable. Mais quand vous le rencontrerez, vous comprendrez. D’abord il fait beaucoup plus jeune que son âge je trouve. Et puis en amour, lorsque deux êtres sont faits pour s’assembler, ces considérations sont à exclure, ne croyez-vous pas ? Il est beau comme un Dieu … mais bon vous savez ce que c’est, je ne suis certainement pas objective étant donné que je ne peux m’empêcher de le regarder avec d’autres yeux que ceux de l’Amour inconditionnel. Il a vécu des tas de choses incroyables. Il a même passé quelques mois en prison. Mais rassurez-vous, il n’avait rien fait de mal, il s’agissait d’une grossière erreur qui a finalement été mise à jour. Il a été lavé de tout soupçon. Toutes ses expériences en font quelqu’un de réellement enrichissant. En plus de cela, il est vraiment intelligent. Il a d’ailleurs quelques qualifications en tant qu’ingénieur en génie civil et dans ce cadre, il a élaboré des plans vraiment impressionnants. Comme moi, il est passionné de théâtre et de cinéma. Jouer la comédie, endosser les rôles de différents personnages, c’est vraiment son truc. Ca nous fait un point commun, un élément de plus pour être certain que notre idylle est promise à un avenir éclatant. Autre point commun : comme moi, sa mère est enseignante spécialisée. Si ça n’est pas un signe du destin, je me demande bien ce que cela peut être. Enfin, pour terminer de vous en parler, il est d’une gentillesse à toute épreuve. Je n’ai jamais connu d’homme si parfait. Et pour cause. S’il n’avait pas été si parfait, il n’aurait certainement pas été choisi pour jouer le rôle principal de la célèbre série « Prison Break ». Ah, ça y est, son véritable nom me revient. Je vous en fais part, mais n’essayez pas de le prononcer, c’est peine perdue : Wentworth Miller. Appelez le Mickael, c’est aussi simple. Il aime se donner ce « nom d’artiste », Mickael Scofield. Allez savoir pourquoi. Bon, je dois l’avouer, il y a tout de même quelques ombres au tableau. Par exemple, il est tellement parfait que la moitié des filles de la planète lui court après. Et même si je sais parfaitement qu’il m’appartient, que son coeur est à moi et que je peux lui faire une entière confiance, parfois c’est un peu dérangeant. C’est d’autant plus dérangeant que pour l’instant, il n’a pas encore pu me voir. Moi par contre, je le connais parfaitement. En effet, j’ai veillé des nuits entières pour regarder les 4 saisons de « Prison Break ». J’ai tellement pleuré à la fin, lorsqu’il disparait ( oups, vous en étiez à l’épisode 9 de la saison 3 ??? ). J’étais inconsolable. Heureusement, j’ai les pieds sur terre . Je sais très bien que ce n’est que son rôle, et que le VRAI Wentworth Miller est toujours parmi nous. Ca m’a permis de remonter la pente. Mais ne croyez pas que je ne sais que ça de lui. J’ai la chance qu’il soit partout sur Internet. Entre sites de fans ( rôh, elles m’éneeeeeeeervent celles-là ! ), sites descriptifs, interviews, interviews vidéo … je le connais sur le bout des ongles ! [ Bon, c’est vrai que de ce fait, mon mémoire n’avance pas beaucoup. Mais je suis certaine que lors de ma soutenance, si je leur explique la raison de la pauvreté de celui-ci, ils comprendront. Je pense apporter une photo de Mickael. ] La seule véritable chose qui m’inquiète, c’est que je parle un très mauvais anglais. Ma crainte ne réside pas dans l’éventualité que nous ne nous comprenions pas. Je sais très bien qu’en Amour, d’autres moyens de communication comme le regard, le toucher, les intentions sont plus parlantes que les mots eux-mêmes. Ce qui m’inquiète, c’est plutôt pour l’éducation de nos enfants : s’ils sont bilingues et parlent anglais tandis que je ne le comprends pas, ils pourront certainement me cacher bon nombre de choses ! A ce stade, je me sens obligée d’ajouter quelques détails. Oui, je suis amoureuse d’un acteur de série américaine. Oui, j’en suis consciente. Oui, je touche le fond. Non, n’appelez pas l’hôpital psychiatrique : ça m’est déjà arrivé, lorsque j’avais 12 ans. J’étais tombée amoureuse d’un chanteur du Boys Band « Worlds Appart ». Et j’ai fini par m’en remettre. J’ai confiance en l’avenir. A 12 ans, ça avait dû me passer au bout de deux longues années. A presque 26 ans maintenant ( outchhhhh ! ), j’ai bon espoir de passer la St Valentin de l’année prochaine avec quelqu’un de plus « concret » qu’un poster ou un fond d’écran … Publié dans : Coeur | le 11 février, 2010 | 2 Commentaires » -- Ciiiiible en vuuuuuue ! Ça fait un moment que je l’avais repéré, comme ça, au détour de quelques bars. Un type mignon, gentil, avec l’air pas trop con. Musicien en plus, ça ajoute un peu de classe. Un moment qu’on se croise de temps en temps, négligemment, au détour de soirées mondaines (euh … ou pas …) , mais surtout au milieu de dizaines, voire de centaines de gens survoltés et/ou alcoolisés. Autant dire que je me fondais dans la masse. Enfin, oui et non. Sauf le jour où je l’ai abordé, tout à fait innocemment, alors que j’avais certainement plus de houblon que de sang dans les veines. Il a dû tenir un peu plus de cinq minutes face à mon haleine imbibée et à mon discours incohérent. Ce qui prouve tout de même que ça ne doit pas être un mauvais gars. Et puis un jour où je me sentais l’âme plus guerrière qu’un autre - sûrement dû à mes deux résolutions : celle, bénie et inespérée, de rayer définitivement mon ex de ma vie et celle d’augmenter au moins d’une dizaine d’heures le temps partagé avec un amoureux, même de passage - , je décide de passer à l’action. J’élabore un plan d’attaque. Comme tout bon amiral, je mène mon bateau comme je l’entends. Mais je subis tout de même la houle et les vagues intempestives, je ne maîtrise pas tout. Heureusement pour moi, Dame Nature est de bonne humeur et la mer est porteuse : il est invité à la pendaison de ma crémaillère (vive la collocation !!!) [ Interruption momentanée – Suite à une récente réclamation familiale, je me dois de modifier la déclaration précédente ] (vive la collocation, et vive ma soeur !!!) [ En effet, rendons à ses soeurs ce qui est à ses soeurs, la mienne est bien à l’origine du débarquement du moussaillon sur notre navire … ] Chouette, chouette, chouette ! Une belle occasion pour mettre en oeuvre la première partie de mon plan d’abordage. Je revêts alors mon équipement : bas, jupe, petit haut, bottes à talons, bijoux, maquillage. Tout y est. Ah, non … verres et bouteilles ! La soirée était vraiment très réussie, mais très arrosée. Et la première partie de mon plan était rudement bien conçue puisque je ne me réveille pas seule. Malheureusement, tout bien considéré, je pense ne pas être sur le bon bateau : le moussaillon n’est pas le bon, l’autre a dû profiter de mon égarement